MARJOLAINE PIÉMONT

VIENS !

VIENS !

Un vent de couteaux a soufflé sur notre histoire
laissant mon coeur à vif comme une orange sanguine,
l’amour gravé sur le métal de ma mémoire,
et des fleurs de glace qui s’ouvrent dans ma poitrine…

Un tempo crescendo, incessant Boléro
s’envole du tam-tam de mon coeur qui y laissera sa peau…

Viens!… On ne s’aime pas comme ça sans ratures,
viens ébouriffer ma vie, ma chevelure,
viens glisser dans l’oubli, dans la démesure!…
Viens transformer mes nuits en clairs-obscurs!…
Viens!…

Si la pluie avait un visage, ce serait le mien,
dans ce désert plein de mirages le temps est au chagrin…
Ma vie est une poésie qui ne rime à rien,
une mélodie du bonheur jouée sur un crin-crin…

Un tempo crescendo, incessant Boléro
s’envole du tam-tam de mon cœur qui y laissera sa peau…

Viens!… On ne s’aime pas comme ça sans ratures,
viens ébouriffer ma vie, ma chevelure,
viens glisser dans l’oubli, dans la démesure!…
Viens transformer mes nuits en clairs-obscurs!…
Viens!…

Un vent de couteaux a soufflé sur notre histoire
laissant mon cœur à vif comme une orange sanguine,
l’amour gravé sur le métal de ma mémoire,
et des fleurs de glace qui s’ouvrent dans ma poitrine…

Un tempo crescendo, incessant Boléro
s’envole du tam-tam de mon cœur qui y laissera sa peau…

©Thierry Vaganay

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