Tigre Blanc

T’es partie à jamais
partie au vent mauvais
rugir dans un autre cirque…
Tu ignores l’effet
du fouet que tu me fais
d’une cruauté méthodique…

Je coule, pétrifié
comme un dragon manqué,
une pierre dans ton jardin,
un dragon de chez Tintin,
moi qui ne suis même pas Mandarin!…

Fantômes, démons et merveilles
tintamarrent dans mon sommeil…

Tigre Blanc, belle animale
ton amour me brûle encore!…
Je viens t’offrir le Bengale
des mille feux qui me dévorent.

Ta muraille de Berlin
blanchit mes nuits de Chine
d’un point de vue plutôt exotique…
Parfois je rêve d’Angkor,
toujours je rêve d’encore
avec toi, de lendemains érotiques,

ton ventre de porcelaine,
tes jolis seins de reine,
au risque d’être un hérétique!…
Saute de ton piédestal,
rentre tes griffes qui font mal!…
Sous tes dentelles, l’arsenic…

Tigre Blanc, belle animale
ton amour me brûle encore!…
Je viens t’offrir le Bengale
des mille feux qui me dévorent.

Parfois je rêve d’Ang-Kor,
toujours je rêve d’encore
avec toi, de lendemains érotiques,
ton ventre de porcelaine,
tes jolis seins de reine,
au risque d’être un hérétique!…

Tigre Blanc belle animale
ton amour me brûle encore!…
je viens t’offrir le Bengale
des mille feux qui me dévorent.

©Thierry Vaganay

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